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Mort annoncée des ERP au profit d'un nouveau schéma de fonctionnement : le c-commerce (collaborative commerce)


Mort annoncée des ERP au profit d'un
nouveau schéma de fonctionnement :
le c-commerce (collaborative
commerce)

PHH, une division d'AVIS, vient
d'achever les tests
de montée en charge
de son service Extranet
Une expérience enrichissante


C'est tout du moins l'annonce faite récemment par Nigel Rayner, directeur de recherche au Gartner Group, lors du traditionnel
Symposium d'été du célèbre cabinet d'analyse.

Les grands comptes qui depuis plusieurs années ont englouti des millions de francs d'investissements apprécieront la nouvelle !

L'analyse faite par le Gartner est pourtant simple, elle rejoint d'ailleurs ce que nous pensons ici à eMarket Stratégies :

 
L'objectif principal des systèmes d'information, désormais Web centric, ne consiste plus aujourd'hui à optimiser la productivité des process administratifs (facturation, ressources humaines) ou productifs (ce qui reste l'objectif premier des ERPs), mais bien de créer des services différentiateurs auprès des clients de l'entreprise (exemple : site Web personnalisé, extranet de reporting pour les clients en BtoB, gestion de campagnes d'emailing, connexion aux places de marché métiers, etc...).

Aujourd'hui, il s'agit de créer de la valeur (l'informatique représente un investissement concurrentiel) et non un coût.

Or le recours aux logiciels d'ERP, et plus encore la méthodologie qui sous-tend leur intégration (formalisation à l'extrême des procédures,homogénéisation des flux d'information, temps de déploiement au moins d'une année), s'inscrit dans une logique de type "tableau de bord" qui suppose un environnement économique stable pour l'entreprise.

Or cette hypothèse s'avère de plus en plus fausse, au moins en ce qui concerne les services de l'entreprise en contact direct avec les clients. Il convient toutefois de nuancer ce point de vue pour certains métiers particuliers, déjà très formalisés et où une amélioration prochaine de la productivité n'est pas à attendre.

L'exemple typique, très important pour les sites de e-commerce, reste le cas de la logistique (ainsi houra.fr a-t-il fait appel avec succès à SAP pour son back-office).

Dès aujourd'hui, le système d'information va plutôt être conçu comme une plate-forme ouverte de gestion des flux, prête à recevoir ou à supprimer à tout moment une "brique" de services, en fonction des contraintes business de la société.

Nous nous apercevons ainsi que les projets CRM, qui font tant la une de la presse spécialisée, se mettent en place d'une façon très progressive : On commence par connecter le call center au site web, puis on intègre l'ensemble au système d'information interne de l'entreprise (suivi de commandes), enfin on ajoute la couche data mining. On voit qu'on est alors bien loin de la vision "solution-magique-à-installer-en-une-seule-fois" promue par certains éditeurs de CRM !

Dans ce contexte, l'objectif du SI n'est plus de répondre à tous les besoins de l'entreprise, mais d'offrir un environnement suffisamment souple et sûr (XML, APIs, framework, services en mode ASP, etc...) pour que les nouveaux services puissent se déployer le plus rapidement possible dans de bonnes conditions.

C'est ce mode de fonctionnement à base de composants logiciels, intégrés au système d'information ou loués à l'extérieur, que le Gartner Group qualifie de c-commerce (collaborative commerce).

Cette évolution est déjà largement engagée dans les entreprises les plus performantes. Pour Nigel Rayner : "D'ici 2004, pas plus de 40% des applications en entreprise seront de type ERP". A cette époque, les ERP et les outils de CRM ou SCM (Supply Chain Management) pèseront d'un même poids, le tout s'articulant dans le cadre des différentes places de marché virtuelles, actuellement en cours de constitution.

Cette transition vers le c-commerce devrait s'effectuer dans la période 2000-2005.

Source : InfoWorld.com

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  PHH, une division d'AVIS, vient d'achever les tests de montée en charge de son service Extranet. Une expérience enrichissante
 
Tous vos concurrents ont désormais une présence en ligne. L'avantage concurrentiel d'un service Internet (site Web public ou Extranet) va donc maintenant tenir à sa qualité et à son adéquation aux besoins réels des clients.

Et sur le premier point, la qualité de service, c'est au directeur informatique d'apporter les réponses précises aux nouveaux problèmes posés par les systèmes d'information web centric, notamment celui lié à la gestion des montées en charge de trafic.

Si une telle montée en charge, mal anticipée, provoque un crash serveur, c'est l'ensemble de l'entreprise qui s'arrête (détérioration de l'image, commandes perdues).

Cette situation peut même entraîner des conflits avec les clients. On pense alors aux sites d'intermédiation qui "produisent" du temps réel. Imaginons simplement les conséquences, pour un site de broking en ligne, d'une incapacité à passer un ordre sur le marché dans le temps imparti .... surtout ces dernières semaines !

Or, encore trop souvent, les projets Web sur lesquels nous sommes consultés négligent cet aspect de test de montée en charge. L'argument avancé pour justifier cet attentisme peut souvent être résumé ainsi : " Ce n'est pas notre priorité aujourd'hui; lorsque le nombre de requêtes le justifiera, nous augmenterons le nombre de serveurs !".

Ce raisonnement qui consiste à privilégier la mise sur le marché au détriment de la construction d'architecture solide, est largement partagé. Ainsi, selon une récente enquête menée aux Etats-Unis, seuls 17% des CEOs demandent à leur département informatique une estimation des ratios de ROI à attendre !

Ce n'est toutefois par l'attitude qu'a prise Mickey Luz, vice-président de PHH, un service d'AVIS dédié à la location de flottes de véhicules pour les entreprises.
Avant de lancer son service extranet permettant aux clients business de gérer à distance leur parc de véhicules, il a fait procéder à de nombreux tests de simulation sur chaque composant du SI.

L'inconnue pour PHH ne résidait pas dans le nombre de connexions attendues (ce qui est le cas pour les sites d'ecommerce grand public), mais dans le comportement qu'allaient adopter ces utilisateurs dans un contexte fortement transactionnel (combien de temps moyen les utilisateurs allaient-ils tenir une session "complexe" sur le serveur ?).

PHH a donc envisagé les différentes possibilités aujourd'hui offertes pour gérer ces problèmes de gestion multi-sessions :

  • Le recours à des serveurs de cache qui gardent en mémoire les pages les plus souvent appelées,
  • Les outils de load-balancing qui permettent de répartir les process entrant sur les serveurs les moins "occupés" à chaque moment
    (technologie particulièrement adaptée aux pics de connexion). C'est la solution qu'a finalement retenu PHH.
  • Le mirroring qui consiste à dupliquer en plusieurs endroits le SI frontal Web (exemple : une batterie de serveurs aux US et une autre en France).

Au final, Lutz estime que sa compagnie a ainsi économisé 50% des coûts informatiques qu'aurait généré le non-choix de la solution de load-balancing (rachats ultérieurs de serveur ... en catastrophe, upgrade de réseaux "bricolés") !

Cette démarche de simulation au préalable de différents scénarii de connexions devrait d'ailleurs vraisemblablement se généraliser dans les mois à venir grâce à la "maturité" des responsables et à l'arrivée sur le marché de solutions logicielles de test de plus
en plus performantes.

Source : businessfinancemag.com

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