emarkets newsletteremarket news
  e-market news
   
Paris, le 1er mars 2001 - Numéro 2001-4
 
    eFinance Titres  

accueile-commercee-chiffrese-financee-humoure-archivese-sitese-rapportse-maileShopabilitye-tourisme newsletteremarket strategiesabonnement gratuit


 

  62% des américains possédant un patrimoine boursier n'utilisent pas Internet pour s'informer financièrement


62% des américains possédant un patrimoine boursier n'utilisent pas Internet pour s'informer financièrement.

L'activité des brokers on line en dents de scie. Le nombre de transactions chez Schwab plonge de 14,3 % au quatrième trimestre 2000.

 

 


American express vient de publier une étude réalisée par Yankelovitch Partners dont les résultats sont à la fois intéressants et surprenants. Cette étude a été conduite au sein d'un panel d'américains possédant tous un portefeuille boursier.

S'il est un pays où l'information financière en ligne est riche, abondante et la plupart du temps gratuite, c'est bien les États-Unis.

Le nombre de sites de qualité ne se compte plus, portails, eServices, forums… et pourtant l'étude révèle que 62% des personnes interrogées, possédant un portefeuille de valeurs, n'utiliseraient pas Internet pour gérer leurs investissements financiers.

Parmi ceux qui utilisent le Net pour trouver de l'information financière :


 

 

  • 25% consultent les portails (Yahoo! ou MSN).

  • 20% utilisent des sources généralistes online (CNN ou MSNBC).

  • Moins de 10% surfent sur les sites spécialisés d'informations financières (news, chat…).

L'âge et le niveau des revenus constituent un autre élément discriminant de l'utilisation ou non d'Internet pour des raisons financières.

 

 


En ce qui concerne l'âge :

  • 48% des américains âgés de 18 à 34 ans et possédant un portefeuille boursier utilisent le Net pour trouver des informations financières.

  • 41% de ceux âgés de 35 à 49 ans.

  • 20% de ceux qui ont plus de 50 ans.

En ce qui concerne le niveau des revenus :

  • 56% de ceux qui possèdent des revenus supérieurs à $75.000 utilisent Internet pour trouver des informations financières.

  • 34% de ceux qui ont des revenus compris entre $75.000 et $35.000.

  • 33% de ceux dont les revenus sont inférieurs à $35.000.

Enfin, l'accès à l'information financière reste largement sexiste puisque pour 45% d'hommes utilisant Internet pour gérer leurs investissements financiers, il n'y a face à eux que 31% de femmes. Mesdames, réagissez !

Ces informations sont bien sûr intéressantes pour tous les acteurs de la sphère de l'eFinance mais elles montrent également que les habitudes comportementales ne se changent pas aussi facilement que l'on pourrait le croire.

 
   


Nous sommes pourtant ici dans un cas particulièrement favorable :

  • Une information online très riche et très diversifiée selon les goûts et besoins de chacun.

  • Des eServices performants permettant réellement d'aider les investisseurs dans la gestion quotidienne et à terme de leur patrimoine.

  • Une gratuité quasi-totale.

Tous les éléments sont donc réunis pour que le succès de la consultation online d'informations financières devienne réalité. Or, cette étude révèle que moins de 10% des américains possédant un portefeuille boursier consultent les sites spécialisés d'informations financières…

On ne voit donc pas vraiment ce qui pourrait les inciter à consulter plus souvent ces sites … à part les rémunérer !

Nous voyons donc ici de nouveau qu'il est très facile de surestimer le potentiel d'Internet à changer les habitudes comportementales.

La réussite on line est à ce prix : connaître les habitudes comportementales profondes de vos internautes pour pouvoir répondre efficacement à leur demande… même non exprimée !

Source : American Express

Retour aux titres
.

 
    L'activité des brokers on line en dents de scie. Le nombre de transactions chez Schwab plonge de 14,3 % au quatrième trimestre 2000  
   


Pour autant, pour certains des concurrents de Schwab, ce même nombre de transactions est en augmentation.

Ces écarts s'expliquent en grande partie par la composition des portefeuilles clients des brokers on line, plus ou moins touchés par la morosité boursière actuelle.

Le trading était ainsi en augmentation de +14% chez Ameritrade et de +6% chez Datek en janvier 2001 et même de +6% dans l'unité CyberCorp de Schwab.

Pour autant, chez Schwab même, le trading a encore chuté de 5% en janvier 2001 par rapport à décembre 2000.

Les comparaisons à plus long terme sont par contre un peu plus inquiétantes puisque l'activité de trading journalier de Schwab a chuté de 48% par rapport à son plus haut niveau de mars 2000.

Pour éviter de licencier son personnel, Schwab a tout de même dû prendre quelques mesures inhabituelles : prise de congés non programmés pour ses employés, réductions importantes (mais temporaires) des salaires des plus hauts cadres y compris ceux de la direction de l'entreprise.

La comparaison de l'activité de trading journalière des brokers on line entre le 4ème trimestre et le 3ème trimestre 2000 :

  • A.B. Watley : - 10.4 %
  • Ameritrade : + 4.9 %
  • CSFB Direct : - 3.9 %
  • Datek : + 8,7 %
  • E*Trade : + 0.3 %
  • Fidelity : + 2.6 %
  • Fleet online : - 1.8 %
  • Schwab : - 14.3 %
  • Scottrade : + 2.7 %
  • TD Waterhouse : + 1.2 %

Source : Salomon Smith Barney

 
   
Retour aux titres
.
 
   

| Haut | Accueil | eCommerce | eChiffres | Humour | Archives | Liens Sites |
| ©Copyright | Confidentialité | Contact | Rapports | Expertise eShopability |

Les Dernières Tendances eCommerce : Abonnement Gratuit


Directeur de la Publication de ce Site Internet : Luc Carton